Divers
Le changement et ses inconforts
Vous n’êtes pas seul à éprouver un inconfort ou des craintes face à un changement: la résistance au changement est une réaction humaine. Lorsque l’habitude est ancrée, elle ne nous demande pas de réflexions, ni d’actions. Le changement amène l’incertitude, ce qui engendre un sentiment de perte de contrôle ainsi qu’une peur de regretter, de se tromper ou d’être inadéquat.
Pour contrer ces émotions négatives, il est recommandé de nous concentrer sur ce que nous avons à gagner plutôt que ce que nous craignons de perdre. Ainsi, il faut retenir qu’un changement de syndicat n’a aucun impact sur les acquis, mais plutôt sur les décisions futures. Ainsi peu importe le syndicat qui nous représente au moment de la prochaine négociation, c’est lui qui devra nous défendre. Par conséquent, les questions sont:
- Avez-vous toujours confiance au SPGQ:
- Croyez-avous qu’il a établi le rapport de force lors de la dernière négociation ?
- Le syndicat a déployé ses efforts pour démontrer la mauvaise foi de l’employeur, mais croyez-vous qu’il a suffisamment mobilisé ses membres?
- La mobilisation est la pierre angulaire d’une négociation équilibrée. Croyez-vous que le SPGQ pourrait faire mieux la prochaine fois?
- Croyez-avous qu’il a établi le rapport de force lors de la dernière négociation ?
Pour diminuer les craintes, il est aussi essentiel de bien communiquer. Comme le PARQ croit que nous sommes tous gagnants à faire un choix libre et éclairé, il préconise une information complète et juste. Par conséquent, lorsqu’un renseignement est manquant ou incomplet sur le site, il est recommandé d’en faire part à Admin afin de procéder à son correctif. Parce que le but du site est non seulement de diffuser l’information et d’aider à mieux comprendre nos droits et obligations, mais aussi répondre aux questions.
Le PARQ s’engage vers la mobilisation et il a besoin de vous pour le changement!
La loi
La liberté d’association
Tel que stipulé à l’alinéa 2 d), la Charte canadienne des droits et libertés protège la liberté d’association, et directement les employés du gouvernement contre toute ingérence de la direction dans la formation d’une association d’employés, et cela en dehors de tout cadre législatif.
L‘anonymat
Une démarche de changement de syndicat est ANONYME, et la SPGQ a l’obligation légale de vous représenter jusqu’à ce que la requête d’un changement soit acceptée par le Tribunal administratif du travail (TAT). Cette requête sera présentée au TAT au moment opportun, c’est-à-dire lorsque le nombre de membres du nouveau syndicat deviendra supérieur à l’ancien.
Les mythes
La perte des acquis:
La loi vous protège, vous ne perdez pas de droit (exemple: vos conditions de travail, votre régime de retraite, vos assurances (ces dernières seront renégociées afin d’obtenir la meilleure soumission)), vous modifiez seulement votre affiliation.
La démission de quoi?
Pour une question de logistique, le nouveau syndicat vous demande de démissionner de l’ancien car au moment où la requête est déposée (et seulement à ce moment), le nouveau syndicat doit présenter au tribunal le nombre d’adhésions. Par conséquent, vous ne démissionnez que VIRTUELLEMENT, puisque ce geste ne se concrétisera qu’après l’acceptation du tribunal. Le SPGQ a l’obligation légale de vous représenter jusqu’à ce que la cour se prononce.
Le processus d’accréditation est anonyme, de ce fait le SPGQ ne peut prétendre que vous avez démissionné. C’est aussi pourquoi vous continuez à payer votre cotisation syndicale au SPGQ.
La responsabilité d'un syndicat
La responsabilité d’un syndicat est de négocier le contrat de travail de ses membres. Il a aussi le mandat de s’assurer que les conditions du contrat sont respectées. Outre ce mandat généra. le syndicat doit :
- Améliorer les conditions de travail des employés,
- Défendre leurs intérêts de tous ses membres
- Éviter les situations qui pourraient discriminer un groupe, comme la prime de criticité et l’horaire majorée. Le SPGQ a failli à ce devoir, en acceptant de non conventionné ces décisions.
Un syndicat doit être à l’écouter et de donner priorité à ses membres. Il doit comprendre leurs attentes, en les laissant s’exprimer. Il a le devoir de les mobiliser les membres afin de respecter les attentes de ses membres. La mobilisation est qu’un des outils qu’il doit utiliser pour avoir la meilleure des ententes. Un syndicat doit être transparent et cohérent en expliquant ses décisions. Il doit rendre des comptes sur sa situation financière avec des États financiers signés et datés, sans que les membres en fassent la demande.
Les attentes ont toujours été claires, depuis 2010 : les membres veulent être traité équitablement entre eux. Ils veulent être considérés, traités et rémunérés au même niveau que l’ARC et les organismes du secteur parapublic.
Les différences
La structure de l’organisation d’un nouveau syndicat peut être différente de celle du SPGQ. Par exemple, les divisions de la FTQ comportent une section locale. Elle est formée exclusivement par d’employés. Ainsi les décisions sont prises que par des personnes concernées. Autrement dit, le syndicat n’agit qu’à titre de conseiller et il ne dicte pas les décisions lors des négociations;
- Un fond de grève permanent pourrait être maintenu à faible coût. Une grève n’est jamais la solution souhaitée, le fond de grève sert à établir le rapport de force.
- Les moyens financiers et légaux sont supérieurs dans des organisations plus grandes, nous en avons eu (ARC) et en avons présentement des exemples. ( Front commun)
- Un changement d’assurance collective est imminent (par appel d’offres), ainsi un retrait de la clause d’exclusivité d’un assureur du Québec pourrait être négociée. (LISEZ: LE SAVIEZ-VOUS section Négociation).