Professionnel(le)s de l'Agence du Revenu du Québec (PARQ)

Le SPGQ a mis en demeure par huissier un des administrateur du site. Le document a été déposé dans sa boite aux lettres personnelle. En tant que membre du SPGQ, recevoir un tel document est un choc, d‘une part à cause du délai de 5 jours et d’autre part car l’administrateur est visé formellement et personnellement de poursuites afin de « réclamer toutes les compensations financières auxquelles il pourrait avoir droit. » Après le choc, l’administrateur appuyé par le groupe d’administrateurs du site se posent des questions légitimes:

• Qui y a-t-il d’assez dérangeant sur le site pour mandater une firme d’avocats externe et faire délivrer par un huissier une mise en demeure?
• Y avait-il des moyens moins agressifs et moins couteux pour réagir ?
• Bien que les critiques sont parfois sévères sur le choix de gestion du SPGQ, est-il permis de les faire?
• Pourquoi le SPGQ tente-t-il de museler ceux qui le critiquent?
• Les sources citées sur le site sont-elles fiables?

Depuis le 14 octobre 2023, le PARQ a cessé sa campagne de maraudage. Cette exigence du SPGQ devait favoriser les discussions entre le Syndicat Canadien de la Fonction publique (SCFP) et le SPGQ. Depuis ce temps, le PARQ a recadré sa stratégie : partager l’information et susciter de sains débats, par exemple la pertinence d’un vote précipité sur une caisse de grève. Depuis le début, le groupe a conservé son indépendance. Le centre de notre mouvement est formé de professionnel(le)s de l’ARQ. C’est pourquoi, cet automne, il voulait créer une tribune ou la liberté d’expression est une priorité ainsi qu’explorer divers sujets: 

• Que voulons nous comme représentant? 
• Compte tenu qu’octroyer la prime de conformité est une décision unilatérale de l’employeur, pourquoi le SPGQ n’a-t-il pas déposé une plainte pour ingérence dans les affaires syndicales (articles 53 et 12 du Code du travail) comme il vient de le faire (communiqué du 24 septembre 2024) pour la clause remorque ? ( c’est ce qu’à fait la FIQ et le Front commun ont fait pour les primes du ministre Dubé:  Arrêt )
• Qu’en est-il de l’horaire majoré qui est aussi une entente hors convention? Le SPGQ réagit-il à ces applications variables?
•  Le syndicat pourra-t-préserver nos acquis le télétravail et réclamer le rattrapage salarial?
• Au delà de la mobilisation que faut-il pour faire respecter une clause inscrite dans une convention collective?
• Dans un contexte d’austérité, demanderons-nous aux professionnel(le)s de l’ARQ la même flexibilité que celle exigée par l’entente des fonctionnaires comme l’horaire atypique (soir, nuit et fin de semaine) qui a pour but de limiter le temps supplémentaire ?
•  Le SPGQ, dont la précarité financière n’est pas cachée, a-t-il les moyens pour se faire entendre?
•  Le SPGQ dispose d’une marge de crédit de 10 M$ pour un fond de grève, quelle est la portion attribuable aux professionnel(le)s de Revenu Québec?
  • Combien de jours de grève ce fonds peut-il financer?
  • Est-ce suffisant pour établir un rapport de force?
• Pourquoi les tribunes offertes par le SPGQ sont-elles limitées, par exemple: clavardage interdit entre membres,  peu de temps pour s’exprimer etc. ?

Devant la critique, une organisation démocratique comme un syndicat a des choix: l’ignorer, se défendre ou s’ajuster. Le groupe et l’administrateur ont aussi des choix: l’ignorer,  céder à l’intimidation ou publier une réponse. Le groupe a choisi de publier la mise en demeure, puis dans les prochains jours, d’y répondre. … 

… Restez branché!  (3 façons voir ci-dessous)…